jeudi 4 juin 2009

Les soeurs Goadec







Pour ceux et celles qui se souviennent d'Alan Stivell et du revival breton des années 60-70... Les soeurs Goadec de l'époque n'étaient que trois, les nôtres sont quatre... Inénarrables, sorties tout droit d'un roman de Feydeau, quatre soeurs bavardes et spirituelles, ironisant sur leurs amours de jeunesse, brocardant la société, moquant leurs propres travers; et avec cela très vieille France (filles de militaire haut gradé), vocabulaire distingué et truculent à la fois, et en plus admiratrices de Nadal... Se perdent pour trouver la maison, se perdent pour trouver le restaurant, oublient l'heure du petit déj... Bien sûr elles ne s'appellent pas Goadec, c'est juste l'humour de Guy, dont le rire communicatif fait merveille, autant que ses croissants et son far ! Un breakfast inoubliable.
Pour mémoire, elles se prénomment : Christiane, Simone, Colette et Anne-Marie, toutes avec des surnoms démodés que je serais indiscrète de dévoiler. Un sujet pour une nouvelle de Magali !

2 commentaires:

M agali a dit…

Je vois d'ici le polar régional à écrire, en effet, mais comme j'ai la flemme, je vous dévoile tout de suite que c'est la douce Colette qui a enfoncé son aiguille à tricoter dans la nuque de Guy parce qu'il ne voulait pas lui donner la recette du far, même si tout le long du bouquin on croit que c'est (chap2) Simone (par amour déçu) (chap 3) Séva (par émulation sportive), (chap 4) Anne-Marie,(par jalousie pour Simone) (chap 5) Virginie, (parce qu'écrire un Poulpe lui avait donné des idées) Virginie qui est aussi la narratrice, ah ah le lecteur est bien trompé, mais depuis le chien des Baskerville, la ruse est tout de même éventée (surtout par force 10). Le corps est retrouvé dans la petite chapelle, of course. En vrai Guy n'est pas mort, il ressuscite au dernier chapitre, mais l'enquêtrice Paulette l'avait fait croire pour voir la réaction des suspects.
Aux éditions Bretagne sauvage, 9 euros, juin 2009, éditions Kouig-Aman.

M agali a dit…

Collection Kouig-Aman, bien sûr.
Auteur:
Gwenaëlle Le Glénic
Je serai sous pseudo, le polar régional se vend mieux si le nom de l'auteur l'est aussi